Quid de ce phénomène ?
Depuis quelques années maintenant vous êtes encouragés (et ce, à juste titre) à améliorer les performances énergétiques de vos logements, à grand renforts d’isolation, de doublage et de changement de menuiseries.
Du coup, la présence de murs humides, ce qui était déjà problématique à la base transforme votre maison en véritable bombe à retardement d’un point de vue cryptogamique.
Le rapport de cet ajout d’isolation et l’explosion des moisissures étant due au côté souvent hermétique du volume, ne favorisant pas les échanges gazeux et favorisant le maintien de l’humidité dans l’espace intérieur et dans les maçonneries.
En effet, expliquons le phénomène par la logique et par l’exemple :
Une maçonnerie humide est une maçonnerie qui condensera plus vite, car plus difficile à chauffer, ainsi l’hygrométrie ambiante de votre volume intérieur se fixera plus facilement sur ces ponts thermiques en puissance (plus la température des matériaux est basse, plus vite ces derniers condenseront-ils et ceci parfois sans que l’hygrométrie relative du logement, ne soit importante – Le point de rosée sera plus vite atteint).
Après le cocktail est explosif : Condensation > Moisissures > champignons.
Une fois la présence de champignons constatée, la croissance de ceux-ci, pourra vite s’avérer exponentielle et tous vos efforts pour les faire disparaitre, à coup de Javel ou de St Marc, deviendront vains.
Et ces derniers commenceront à contaminer vos doublages ou vos enduits.
La présence de moisissures de type Aspergillus Niger, néfaste pour votre santé, pourra être encore plus dramatique dans le cas de détection de champignons lignivores de type mérule (ce champignon ayant un pouvoir de contamination et de destruction dramatique).
Pour pallier le phénomène, il est donc nécessaire de guérir vos murs de la pathologie qui en est la cause.
Donc d’empêcher les remontées d’humidité, par l’injection de résine qui bloquera de manière définitive toute humidité tellurique (remontées capillaires) et ce, en 48H.
Après le temps d’assèchement classique de vos murs (variable selon épaisseur et teneur en humidité) ces derniers présenterons une inertie moins importante, seront plus simples à chauffer et de fait ne condenseront plus.
D’autant plus, si la mise en place d’un système de ventilation est conjointe à la réalisation du traitement par injection.